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Les origines

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Il y a 3000 ans, on pratiquait en Chine une lutte appelée WOU-CHOU, créer pour développer l'individu et rétablir les convalescents. 

Seront omniprésents les religions monothéistes (Taoisme, Boudhisme) ainsi que l'acupuncture. 

Les principes du Tao ou la "VOIE de la réalité suprême" synthèse du Yin et du Yang ont été défini par LAO-TSEU au 3ème et 4ème siècle avant JC, il déclarait que le "principe du Tao est la spontanéité" ou "solidité et rigidité sont les compagnons de la mort, souplesse et fluidité sont les compagnes de la vie".

 

Le Maître Thibétain Samtchen KHAM-PÂ déclara un jour : "comme une eau pure s'unit à une eau pure, ainsi les sagesses du TAO et du boudhisme se sont mêlées pour former le CHAN chinois puis le ZEN japonais" quand à L'E-HUI, art divinatoire, les sages chinois considéraient l'univers et ce qui s'y trouve comme une union harmonieuse de deux forces contraires le Yin et le Yang, le Yin positif, le Yang négatif.

Blanc/Noir, force centripète/force centrifuge déjà on trouve un parallèle en INDE avec le HATHA-YOGA.

Le courant positif est désigné par la lettre HA qui a la même signification que soleil, le courant négatif est appelé THA qui veut dire lune. Ainsi Hatha-Yoga correspond à la connaissance de deux énergies et leur maîtrise. La pratique du Hatha-Yoga doit conduire à développer la conscience et la concentration (des exercices de hatha-yoga sont introduits dans nos cours de judo pour les jeunes depuis leur création). 
 

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C'est en Inde que le Boudhisme est apparue au confin du Népal. 

A l'ère chrétienne, un nouvel concept du boudhisme s'impose sous le nom de "grand moyen de progression" puis il perdit en Inde de son influence au bénéfice du "TANTRISME" issue de l'indouhisme. 

Le culte indien lui, sut se faire agréer en Chine où il devint partie intégrante du patrimoine chinois ou aujourd'hui encore existe une rivalié avec le confucionisme, doctrine morale et philosophique aux très nombreuses citations dont une particulière peut retenir notre attention "il faut s'amuser dans L'ART". 

La pratique d'arts ancestraux est encore d'actualité en Chine, regroupée sous le nom de YANG-SHENG, philosophie de vie reliant le corps et l'esprit. 

Calligraphie, Musique, Gymnastique de santé sont aujourd'hui encore d'actualité Gi-Gong, TAI-JI-QUAN. 

Au 5ème siècle : La civilisation chinoise pénètre au Japon par la Corée , ou le confucionisme japonais n'acceptait pas toutes les théories sociales, de nos jours au Japon, il n'existe plus en tant que religion. 

Au 6ème siècle : En chine, un moîne indien BODHI DHARMA enseignait le Boudhisme et des techniques de combat dans un monastère du nom de SHAOLIN de la province du Henan. Ces techniques de combat évoluèrent pour finalement donner naissance à différents styles de KUNG-FU. 

Lors de l'arrivée des Mandchous en Chine, les formes de KUNG-FU commencèrent à s'exporter vers le JAPON. 

Au 7ème siècle : Fut l'époque du BU-JITSU (l'art du guerrier au japon), jusqu'au 12ème siècle et avant, les paysans japonais SAMURAIS louaient leurs services aux seigneurs pour combattre. Il est admis que les origines du JU-JITSU empirique date de cette époque. 

Puis au 13ème siècle, la différence s'accentua entre le paysan et le Samurai, membre d'une caste militaire. Au Japon, l'influence chinoise est importante : Boudhisme, Taoisme, puis dans son prolongement le Zen japonais. Le Boudhisme Zen a contribué largement au développement des arts au Japon, c'est l'époque des BU-GEI (art du combat), beaucoup d'écoles se créerent, poutant peu d'entre elles préterent attention aux théories Yin et Yang, véritable doctrine de l'harmonie, sinon celle qui aboutira L'AKI-JITSU au 19ème siècle avec Morihei USHIBA, seul le combat par atemi, forme positive se développa jusqu'au 17ème siècle ou pour le Japon c'est historiquement la fin du chaos. 

Un médecin de Nagasaki, SHUROBEI AKIYAMA ayant compris l'importance des principes positifs et négatifs, enseigna et perfectionna l'attaque et la défense dans le corps à corps, ces disciples propagèrent son enseignement sous le nom "d'école au coeur de saule". La notion d'utilisation de la souplesse ou forme négative dans l'art de la défense date de cette période, le JU-JITSU "voie de la souplesse" prend sa vériatble signification. 

Une secte Boudhiste Zen éduqua l'élite ges guerriers japonais, ceux-ci n'ayant plus à se manifester sur les champs de bataille n'en continuèrent pas moins leur entraînement dans les DOJO des temples et ce durant les mille ans que dura l'époque féodale. Les techniques épurées furent de plus en plus assimilées aux autres techniques artistiques L'IKEBANA art floral, le CHANOYU cérémonie du thé. 

Les arts martiaux furent intégrés aux pratiques de la vie quotidienne et devinrent un art de vivre à finalité spirituelle et philiosophique. Plus d'une centaine d'écoles aux styles différents existèrent : 
- le "BUDO" s'orienta vers les DO ou VOIES aux règles éducatives que sont devenus les Arts Martiaux Traditionnels, la technique seule ne suffit plus il faut pour vaincre devenir un esprit fort, obtenir la maîtrise de soi, posséder le KI "souffle de la vie" ou énergie interne, le KIAI la force paralysante, contrôler son centre de gravité en attaque comme en défense, posséder le sens de l'opportunité de l'adaptation à l'adversaire.
- l'époque moderne :
Pour l'essentiel nous citerons :

  •  le Kendo, héritage direct des samurais

  • Iai-Do, anciennement Iaï-Jitsu, art du combat avec armes

  • Kyudo, tir à l'arcd

  • Judo, voie e la souplesse sous entendu esprit et corps "Minimum d'énergie pour Maximum d'efficacité".
    Son fondateur, Jigoro KANO (1860-1938), spécialiste du JU-JITSU qu'il a étudié dans plusieurs écoles, en fit une synthèse et nomma son école KODOKAN en 1909, il devint le premier membre asiatique du comité international olympique, il faudra attendre 1964 pour que le Judo soit reconnue discipline sportive et soit inscrit aux épreuves olympiquees à Tokyo.

  • l'AKIDO (voie par la communion d'esprit de Morihei Ushiba (1883-1969) un des prolongements de l'AKI-JIJITSU.

  • Yoseikan de Minori Mochizuki, qui donne priorité à l'efficacité, son fils expert très connu Kiroo Mochizuki s'installe en France, propage sa méthode le Yoseikan Budo avec bonheur (JUDO - AIKIDO - KARATE)

  • Taï Jitsu, autre prolongement de l'Aki-Jitsu, dû à la synthèse en France de Maître Hernaez et Dubois. 

  • La méthode de Ju-Jitsu néerlandaise 

  • La méthode allemande, l'une des mieux de l'actuel Ju-Jitsu 

  • Le Fighting des suédois

  • Plus près de nous, l'Atémi-JuJitsu de Bernard Pariset de la FFJDA (Judo - Karaté) avec des situations proposées et des compétitions internationales organisées. 


Conclusion :
Quelque soit l'école, Tous les Arts Martiaux issu du JUJITSU Traditionnels sont définis par le terme BUDO 

BU : Harmonie DO : la voie
Budoka : pratiquant du Budo
Bushido : guerrier pratiquant la voie
Butokukai : organisme national japonais destiné à assurer la survie 
des disciplines martiales traditionnelles.

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